Ce 24 octobre, le match Québec-Suisse a compté sur un public chaud comme la braise pour enflammer l’Espace Lumen. Le partage d’émotions sur scène a rimé avec de nombreux comptages de points, les équipes offrant un spectacle bien équilibré. À force de jouer avec le feu, les jouteureuses ont été affablé.es de quelques fautes synonymes d’une (sans doute parfois trop) grande dose d’énergie, agréable à voir… et à vivre.
Article rédigé par Simon Laroche et Quentin Piette, aka le Zèbre.
Photos par Adrienne Nicolaï. Délires visuels avec l'IA par Thomas Chapeaux.
Le premier coup de sifflet est donné sur une improvisation mixte hilarante. Une exagérative rejouée quatre fois : un jeu télévisé absurde où les cadeaux sont passés d’une trottinette à une âme humaine. Rien que ça. On soulignera l’animateur du plateau (Jean-Simon du Québec) devenu le Roi Philippe et sa réplique cinglante : « Merci, je vous domine ». Royal. La jouteuse Suisse Marine, quant à elle, est devenue une chèvre. Voilà. Tout est possible, dès le début du spectacle. S’en suivra une thérapie de couple, un appartement bordélique, une histoire d’amour dans le Connecticut. Et d’un coup, boum, sans qu’on s’y attende, une improvisation à la manière de Tim Burton de 10 minutes ! Non mais quoi, c’est fou ! Pardon, je m’emballe. Une bonne pêche, des enfants qui voyagent dans les tréfonds sous-marins et reviennent découvrir le monde après s’est découverts eux-même. Boum.
« Une quête avec une clé » dixit une personne du public inaugure la deuxième mi-temps. ATTENTION ! Ce n’est pas une mise en garde mais le titre de l’impro suivante.
On verra par la suite des scènes d’horreur/polar—loup-garou-transports en commun. Et non, je n’ai pas pioché des mots au hasard dans le dico, ça s’est vraiment passé. Une bagarre de gangs de loosers, un coffre fort gardé par un stagiaire depuis 12 ans (dédiasse à ma stagiaire du jour Zoé). Le match se termine sur un score de 5 à 10 pour l’équipe du Québec.
Le coup de cœur de la rédac'
La rédac a fortement apprécié une improvisation mixte lors de la deuxième mi-temps «Good luck» ; synonyme d’une belle connexion entre les équipes - qu’on retrouvera bien plus qu’en première mi-temps. Une plateforme de jeu d’apparence simple. Un running gag d’une prononciation bien anglophone de certains mots tels que « Harvaaard Univaïrsiteeeey » se transforme en un moment drôle, simple et rudement efficace. C’est toujours un plaisir de voir une improvisation se dérouler sur base d’un fil rouge fun trouvé spontanément en début d’impro. Un moment comme on les aime, nourri d’un plaisir des comédien.nes visible sur scène, depuis le public.
Impro n°1 du match "Coup de chance" à gauche et impro n°5 du match "Baignade interdite" à droite, interprétées par une intelligence artificielle.
Suivi des scores
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La critique de Lionel, le régisseur technique du Mondial
«J’aime pas les fourchettes en bambou du catering, j’ai l’impression d’être chez le dentiste.» Retrouvez Lionel dans les reportages vidéo du Petit Journal du Mondial, à retrouver sur les réseaux sociaux de la FBIA.